Pour ses XXVIe Rencontres Internationales, Traverse vous invite au cinéma Le Cratère pour une soirée différente où les films s’enhardissent au fur et à mesure. Débutant sur une consommation de pomme iconoclaste et s’achevant sur le corps désirant de Rafael, ils n’en refusent pas la question du matériau filmique. Entre deux séances, le Collectif 8-16-35 nous présentera une performance, en présence de nombreux artistes.
For its XXVI Internationales Encounters, Traverse invites you to the cinema Le Cratère for a special evening where the films get progressively bolder. Beginning with an iconoclastic apple consumption and ending with Rafael’s desiring body, they do not refuse the question of filmic material. Between two screenings, the Collectif 8-16-35 will present us a performance, with the attendance of many artists.
Entrée gratuite / Free entry
Cinéma le Cratère au 95 grande rue Saint-Michel, 31400 Toulouse.
Programmation / Programme
Séance de projection 1 / Screening 1 :
Carolin Martin, Repenser la pomme, 6min46 (DE)
Jorge Castrillo, Un viento roza tu puerta, 7min30 (ES)
Francisco Álvarez Ríos, Educación Perdida, 12min25 (FR)
Amandine Julien, El Papanada, 15min12 (ES)
Luis Carlos Rodríguez García, Nocturno (RE), 5min45 (ES)
Ellis Laurens, Sex Cyborg / Prototype, 4min24 (FR)
Elias Djemil-Matassov, Clair / Obscur, 8min59 (CA, SPIRA)
lamathilde, LA FIN, 1min13 (CA, GIV)
Performance :
Collectif 8-16-35, disPositif-X16mm, 26min (Toulouse)
Séance de projection 2 / Screening 2 :
Derya Durmaz, Circumcision, 2min08 (DE)
Äggie Pak Yee Lee, Beauty & the Beasts, 3min32 (HK)
Yelyzaveta Pysmak, My Fat Arse And I, 10min (PL, KFF)
Pauline Thiant, 47 mois, 2min04 (FR, ESAD de Reims)
May Ziade, Mrs El Araby, 1min24 (UK)
Julian Quentin, Territory, 10min10 (CH)
Angelina Voskopoulou, Sensitive chaos, 6min (GR)
Charlie López, Los nadadores, 12min (PT)
Nenad Nedeljkov, The STUDY, 2min51 (RS)
Rafael, UNTITLED#2, 7min (BE)
Variabilités et échos
Lors de la sélection des oeuvres naît toujours l’étonnement face à des parallèles, à des ressemblances de motifs qui s’égrènent d’un pays à l’autre, voire d’un continent à l’autre. Si la préoccupation vivace concernant l’état de notre planète bleue y est rassurante, elle était aussi espérée et bienvenue que les réclamations concernant l’acceptation de chacun sans ostracisme, alors qu’aucune des propositions retenues ne sacrifie pas la plasticité expérimentale ni l’invention artistique. Cependant ainsi que l’eau en 2021, que l’arbre soit l’élément souvent retenu et que le privilège accordé au son y compris en installations dédiées en réponse à Variabilités en échos, ne s’explique pas si aisément. Quant au footage, il emprunte aux publicités, aux films de famille plutôt fréquemment, et au western. Notre attente de formes diversifiées a également été comblée par la Variabilités en échos de films d’animation aux techniques comme aux formats les plus éloignés, du film-film au numérique – parfois dans une même oeuvre – de l’analogique à la VR – réalité virtuelle – avec deux ou trois incursions dans la création de l’IA – intelligence artificielle – et une focalisation sur la pellicule en divers formats – parfois dans un même film. D’autres œuvres procurent le plaisir de retrouver des procédés des premiers temps comme la photographie au collodion humide ou travaillée à l’encre, au vernis et avec d’autres produits inattendus.
La variabilité gagne son pluriel tant elle va des produits employés aux manières de faire, des manières d’aborder des questions et le monde aux manières d’aborder la création.
Et nous avons aimé pousser cette polysémique variabilité plus encore en décidant de programmer en salles et en installations ou en boucles sur écran, certains films afin que se perçoivent les différences provoquées par la différence de projection- diffusion. Un atelier grattage-peinture en trois matinées, entraînera différemment à cette matérialité du film.
Un rendez-vous dédié et à Parya Vatankhah performeuse, peintre vidéaste et chercheuse qui en sera la maîtresse d’oeuvre et aux femmes opprimées, singulièrement aux Iraniennes, pays d’origine de l’artiste, invitera au débat – cette édition étant, par ailleurs, dédiée à elles ; Parya performe en ouverture et en coda du marathon, à l’Ancien Réservoir de Guilheméry et aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie.
Le son en paroles en musique vous accueillera dans tous nos espaces d’exposition.
Découvrez la programmation complète sur / Full programme at : https://traverse-video.org/vendredi-17-mars-2023-cinema…/
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