María Zambrano affirmait que “l’écrivain n’a pas à mettre en avant sa personne bien que ce soit d’elle qu’il tire ce qu’il écrit”. C’est le premier point de rencontre, essentiel, entre María Zambrano (1904-1991) et Simone Weil (1909-1943). Celle-ci ne craignait-elle pas que sa personne porte préjudice aux idées qui se trouvaient “être en [elle]” et qui valaient “beaucoup mieux [qu’elle]” ?
Une idée commune unit les deux philosophes : recevoir le vrai plutôt que le chercher. II s’agit de repérer d’autres points d’intersection sur des lignes de pensée qui, même lorsqu’elles prennent des directions différentes, révèlent une parenté.
Organisation : Centre Joë Bousquet et son temps de Carcassonne, et l’Association pour l’étude de la pensée de Simone Weil. Coordination : Robert Chenavier, René Piniès, Katy Barasc et Dominique Delpirou.
En Français- Entrée libre
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