50 ans de complicité imaginaire à l’Instituto Cervantes
Dans le cadre du Festival Graphéine, du réseau d’art contemporain Pinkpong, l’Instituto Cervantes de Toulouse propose jusqu’au 17 décembre 2021 l’exposition » 50 ans de complicité imaginaire « .
Luis Torrens, coordinateur de l’évènement explique l’intérêt de ce projet : » L’objectif est de montrer toute une série de travaux graphiques sur l’évolution des créations qui ont été réalisées au cours des 50 dernières années « . Les œuvres exposées ont été sélectionnées par Beatriz Estapé et Biel Torrens, deux étudiants en art. Ces derniers sont également commissaires de cet évènement . Ils ont organisés trois expositions dont deux à Barcelone et désormais une dans la ville rose à Instituto Cervantes.
Ainsi cette exposition propose une grande variété d’oeuvres qui explorent différentes techniques de la gravure qui sont autant de clés pour apprécier la variété des styles d’expression de l’oeuvre graphique. Par les gravures, toutes réalisées entre 1970 et 2020, les artistes expérimentent le langage et l’écriture comme outil de communication graphique. Le signe, un graffiti ou une couleur sont traités comme l’explosion du geste, comme un idéogramme ou une graphie. Parmi les oeuvres d’artistes il sera possible d’en découvrir ou de voir quelques unes de Miró, Dalí, Chillida, Muntades, Plensa, Fontcuberta… L’exposition est accompagnée de livres d’artistes, des éditions aux formats multiples et pluriels. Au total, ce sont près de 50 œuvres dont 40 sont accrochées.
» Nous espérons que dans cette exposition lorsque les gens entreront, ils connaitront non seulement les artistes célèbres, mais aussi d’autres artistes que nous représentons qui sont moins connus au niveau international mais qui le sont au niveau national » relate Luis Torrens. Il ajoute : « Aussi, nous souhaitons montrer comment ces artistes ont collaboré avec d’autres créateurs, dans ce cas littéraires comme Camilo José Cela ou bien Garcia Lorca ou encore Juan Goytisolo. Une série intéressante à découvrir pour le public« .