Franck Pavloff publie L’hôtel du rayon vert aux éditions Albin Michel. Un récit pluriel où les destins convergent les uns vers les autres.
Cerbère. Dernier village français avant l’Espagne. Il y a ses habitants, son bar, ses ruelles et surtout cette étrange bâtisse qui se hisse tel un navire en mer. L’hôtel du rayon vert. Imposant, majestueux, silencieux. Seule une ombre s’y promène, celle d’une photographe qui recherche dans les détails et les flous. Du haut de l’hôtel, elle observe. La mécanique bien huilée du village avec ses codes et ses valeurs. Avec ses secrets et ses combats. Elle essaie de capter – aussi bien avec son objectif qu’avec ses intuitions – les liens qui se jouent et se rejouent sans cesse.
Cerbère, la mystérieuse
Dans les rues du village, se promène une jeune fille à l’allure méfiante. Capuche sur la tête, elle se détourne lorsqu’elle croise un habitant. Mieux, elle préfère traîner vers la gare où peu de monde circule. Elle squatte et cherche quelque chose de bien précis. Un jour, elle remarque une femme depuis le balcon d’un hôtel bien particulier. Une solitude qu’elle semble reconnaître. A quelques kilomètres de là, un autre village de caractère, Collioure. Un violoniste joue un air précis devant le cimetière. Là où repose le poète espagnol Antonio Machado. Le musicien suit la trace de Machado et veut percer un mystère en particulier. Pour cela, il interroge le libraire de Collioure.
De fil en aiguille, des personnages très incarnés apparaissent sous la plume de Franck Pavloff. Sans oublier le responsable du poste d’aiguillage de Cerbère ainsi que sa charismatique fille. Chaque personnage porte une histoire dense et complexe qu’il s’agira d’éclaircir. Les uns apportant des clés de compréhension pour les autres. Tout cela dans une atmosphère énigmatique très intéressante. Un roman qui fait voyager et qui gravite autour de l’idée commune que l’union fait la force.
Franck Pavloff, L’hôtel du rayon vert, Albin Michel.