A cours d’idées de sortie pour les vacances ? Le festival Lumière sur le Quai revient pour sa 9ème édition à l’emblématique Quai des Savoirs de Toulouse. Du 20 octobre au 05 novembre, expositions, ateliers, spectacles, expériences immersives et forums envahiront les lieux en mêlant art et science.
Pour clôturer la grande expo Feux, mégafeux, la thématique « jouer avec le feu » s’invite au Quai des Savoirs! L’équipe du directeur Laurent Chicoineau continu d’explorer les flammes sous toutes leurs coutures. « C’est un festival qui se veut vraiment accessible » explique son directeur Laurent Chicoineau. C’est pourquoi des visites guidées par des médiateurs ont été mises en place, ainsi que des parcours sonores sur smartphones.
C’est un festival dont le thème est à double vitesse : le feu comme fascination mais aussi comme résultat des actions de l’Homme. Le réchauffement climatique et l’éco-anxiété liée sont donc abordés à travers quelques expositions et forums. Pour rappel, l’éco-anxiété est la crainte liée aux crises environnementales, elle est majoritairement ressentie par les jeunes générations.
« En parler, c’est déjà une manière d’agir»
Les forums des futurs désirables se sont fixé un objectif pour tenter d’y remédier: partager des solutions pour agir. Des acteurs scientifiques comme culturels sont invités à échanger sur leurs expériences pour réinventer nos pratiques délétères.
Des expositions comme Paradise de Maxime Riché ou L’harmonie de notre absence par Paul Vivien mettent un accent particulier sur l’effet de ces actions délétères. Dans Paradise, on pénètre une ville de Californie ravagée par un incendie meurtrier où ses habitants rescapés résident toujours. Dans L’harmonie de notre absence, l’artiste nous plonge dans une réalité parallèle dans laquelle l’homme ne serait plus suite à ses excès. On y découvre ce que serait la nature sans notre occupation.
Mais d’autres expositions ou expériences immersives abordent la thématique « jouer avec le feu » dans son aspect purement artistique. C’est le cas de celle de Guillaume Marmin : Oh Lord. « Je l’ai essayée ce matin, on a l’impression d’être face au soleil » rapporte Laurent Chicoineau. L’artiste plonge les visiteurs dans un environnement solaire grâce à des images d’archives de notre boule de feu, datant pour la plus ancienne de 1845. Il y ajoute des effets de brume pour un vrai voyage hors du temps.
Et pour se réchauffer une fois la nuit tombée, la compagnie Carabosse enflammera le Jardin Royal le 3 et 4 novembre avec 850 pots de feu et 150 bougies.