Une rencontre au rythme des rêves du Casino Barrière
Dernière ligne droite pour « Au rythme de nos rêves », création originale du Casino Barrière. La comédie musicale fera son début sur les planches vendredi 30 septembre 2022 et sera jouée jusqu’en juin 2023. Le pitch : Accompagné de ses amis d’enfance qui partagent son amour pour la chanson, Lucas quitte sa ville natale, Toulouse, pour tenter sa chance à Paris. Carole Chauvy nous en dit plus.
« C’est bon tout le monde a ses accessoires ? », « Tout le monde sur le plateau ! ». Pas de doute, nous sommes bien aux répétitions de la prochaine comédie musicale originale du Casino Barrière : « Au rythme de nos rêves ». À quelques jours du grand lancement face au public, la rédaction en a profité pour aller à la rencontre de Carole Chauvy, autrice du spectacle et directrice artistique de la salle de spectacle.
Culture 31 : Lucas rêve de devenir un grand chanteur aux millions de fans. C’est sûrement le rêve caché de beaucoup de personnes qui seront dans le public, vous voulez les faire rêver ?
Carole Chauvy : À chaque fois que l’on fait un spectacle, l’objectif est de faire rêver les gens. On a envie de les transporter dans un autre univers et qu’en même temps ils puissent s’identifier à l’un des personnages. Ce n’est peut-être pas le rêve de tout le monde de devenir un grand chanteur mais c’est en tous cas le rêve de beaucoup d’artistes qui sont passés ici, et finalement, on raconte leur histoire.
Il y a aussi des questions d’amitié et d’amour. Au delà de ça, on n’oublie pas notre identité toulousaine et on la met beaucoup en avant.
Comment mettez-vous en avant cette identité toulousaine ?
Je ne peux pas trop en dire, il faut venir voir le spectacle pour le découvrir ! (rires). Les artistes parlent quand même souvent de Toulouse tout au long du spectacle. Il y a aussi une très grosse surprise au milieu du spectacle avec des humoristes célèbres qui participent amicalement, de façon décalée.
Le mot d’ordre est donc de conquérir tous les cœurs de la ville rose ?
L’ADN de notre spectacle depuis toujours, c’est le fait d’être multigénérationnel. On veut qu’il y en ait pour tous les goûts. Il y a 30 chansons dans le spectacle, et elles vont de la fin des années 70 à des titres actuels.
On aime aussi le mélange des disciplines. On a des chanteurs-comédiens qui vont raconter l’histoire, mais on a aussi des danseurs, des performeurs, etc. Et tout le monde est au service de cette histoire.
Justement, comment dirige-t-on 14 artistes différents ?
Au moment des castings, on veille beaucoup à ce qu’ils soient tous capables de s’intégrer dans une équipe. On prend des personnes qui ont le respect du travail et des consignes car il y faut toujours un capitaine à bord.
Le spectacle va être joué une cinquantaine de fois sur un an, c’est une longue période. Est-ce une pression supplémentaire ?
En tant qu’auteure de la pièce, le stress est avant tout de savoir comment le public va réagir, parce que derrière se cachent des challenges économiques pour l’établissement. Si à un moment nous ne sommes pas au rendez-vous et que le spectacle est nul, même si l’on va faire en sorte qu’il soit super, ce sera effectivement une grosse source de stress.
Je pense quand même que l’on sait ce que le public attend de nous. On a des clients habitués qui reviennent chaque année. On leur propose une nouveauté avec une comédie musicale mais on garde l’ADN de nos spectacles. Le chant, la danse, l’esthétique, le décor, l’utilisation des nouvelles technologies… On essaye de faire en sorte que le public s’y retrouve d’une façon ou d’une autre.
Pour en revenir au stress, j’ai par exemple écrit des blagues dans le spectacle, est-ce qu’elles vont marcher ? Est ce qu’elles vont faire des plats ? Est-ce que la chanson va plaire ? Mais c’est un travail d’équipe et si ça n’allait pas je pense qu’on me l’aurait dit, puis les artistes vont tout faire pour défendre cette histoire aussi.
Une phrase pour convaincre les Toulousains de venir voir « Au rythme de nos rêves » ?
C’est un spectacle fait par des Toulousains, pour des Toulousains. Mis à part la metteure en scène qui est parisienne, toute l’équipe est de la ville rose ou au moins de la région Occitanie.
Casino Barrière Toulouse
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