Le nouveau solo de Jan Martens, qu’il chorégraphie et interprète, consiste en un portrait dansé de la musicienne polonaise Élisabeth Chojnacka dont le talent et la passion exceptionnels ont contribué à la reviviscence du clavecin dans la seconde moitié du 20ème siècle.
Souvent présentée comme une muse pour les compositeurs, les compositeurs lui inspiraient le désir d’élever son art à des sommets inégalés. Elle transformait l’interprétation en un geste créateur, et les partitions en outils au service de sa quête. Elisabeth gets her way souhaite rendre hommage à cette femme exceptionnelle.
Ce solo est un portrait dansé accompagné d’une bande sonore composée d’une sélection des enregistrements qu’elle a réalisés au cours de sa carrière. Des oeuvres de Nyman à Ligeti en passant par Montague, toutes interprétées par Chojnacka.
Malgré l’extrême complexité de certaines de ces compositions, Jan Martens a l’ambition de danser en restant aussi proche que possible des partitions, et de jouer de son corps dans le même esprit que Chojnacka jouait du clavecin.
En sa qualité de danseur et de chorégraphe, Jan Martens part souvent en quête de la complexité quasi mathématique des rythmes plutôt que de la mélodie. Le rythme offre de l’espace à la répétition, au minimalisme, à la transe. Que Chojnacka vienne se joindre à la réflexion dansante n’a rien d’étonnant, sachant que dans les années 90, elle a été conseillère musicale de la Lucinda Childs Dance Company.
L’Escale
samedi 9 avril 2022
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