Des milliards de gamins de par le monde connaissent le chat le plus paresseux, incorrect et gourmand de l’univers : Garfield. Il a déjà donné lieu a deux longs métrages en live action (prises de vue réelles + animation) en 2003 et 2006 qui ont connu des succès publics colossaux.
Le revoici mais dans le format 100% animé. Ce format n’est pas la seule originalité car le scénario développé ici est une sorte de prequel de Garfield. Où, dans une séquence liminaire qui donne le ton, nous assistons à l’abandon de chaton Garfield sous un escalier alors qu’un terrible orage se déchaine.
Une ombre immense disparaît et lui promet de revenir très vite…
Seul sous la pluie, Garfield junior regarde, hébété, ce qui se passe devant lui. Un restaurant est illuminé. A l’intérieur, Jon, un jeune homme, mange tout seul et du bout des doigts, une pizza. Garfield s’approche de la vitre et a tôt fait d’atterrir sur les genoux de Jon et d’avaler séance tenante tout ce qui passe à sa portée avec un appétit de véritable glouton. Quelques yeux doux plus loin, Garfield aménage chez Jon. La belle vie commence.
Mais voilà que Vic, un vilain chat de gouttière, vient lui demander un coup de main pour un cambriolage. Il doit voler une citerne de lait afin de rembourser une dette. Sans trop savoir, Garfield et Odie, le chien de Jon, se lancent dans ce braquage qui va les amener à vivre une aventure digne d’Indiana Jones.
Ce qu’ignore notre chat c’est la découverte qu’il fera au bout de ce périple dantesque où règnent l‘action, le suspense et l’humour et peuplé de personnages plus dangereux les uns que les autres.
Sans révolutionner l’art de l’animation, voici un divertissement familial idéal pour ces temps de vacances.