Durant deux semaines, la Ville Rose va être aux couleurs de l’Asie. Le festival pluridisciplinaire Made In Asia revient pour sa 17ème édition du 19 mars au 2 avril. Le thème cette année ? Le Vietnam !
Depuis 2008, le festival Made In Asia se charge de mettre ce continent en valeur. Mongolie, Inde, Laos, Japon, Chine, etc. Aucun pays n’est oublié. Cette année, c’est le Vietnam qui est au-devant de la scène. Le festival est pluridisciplinaire, il regroupe des concerts, des expositions, des projections de films ou encore des ateliers. En tout, ce sont 101 événements qui sont organisés du 19 mars au 2 avril. Le tout dans pas moins de 42 lieux de culture de la région (bibliothèque, salle de cinéma, musée, etc.).
Alice Gau, programmatrice bénévole du festival, a fait un constat : « On parle peu d’Asie. C’est pourquoi on veut mettre la culture de ce continent en avant. » Le but est aussi de casser les préjugés. Elle poursuit : « L’Asie ce n’est pas que les samouraïs, les kimonos, les mangas et la Kpop. C’est aussi de l’art contemporain, des musiques traditionnelles, des DJ. Notre but c’est de mettre tout ça en valeur et si possible en faisant intervenir un maximum d’artistes émergents. »//www.youtube.com/embed/MPt2UnqlJ28
Ce sont donc des artistes venus des quatre coins du globe qui vont se retrouver à Toulouse. « Il y a des artistes qui viennent d’Asie, des asiatiques d’Europe, des français d’origine asiatiques. On veut montrer qu’il y a une pluralité de facettes à l’Asie. »
3 événements à ne pas rater
Parmi la centaine d’événements et même si elle les recommande tous, Alice Gau nous en propose trois à ne pas rater.
On retrouve d’abord l’ouverture du festival à retrouver mardi 19 mars à 17h30 à l’ENAC à Toulouse. Il y aura le vernissage de l’exposition « Ici Saïgon » de la jeune artiste vietnamienne Jo Ngô. Elle travaille l’art numérique, la performance et le son. Variant entre graphisme 3D, projection et réalité virtuelle, Jo Ngô rend hommage à sa ville natale : Saïgon. Elle s’appuie sur des objets emblématiques ramenés de son pays comme par exemple les tabourets sur lesquels on s’assoit dans les rues pour manger de la street food. « Tout cela donne un puzzle d’objets qui crée un paysage onirique et fantasmagorique », précise Alice Gau. Fin de l’expo le 23 avril.
Seconde recommandation : La journée aux Halles de la Cartoucherie. Le 30 mars, pour l’espace d’une journée, les halles nous font voyager en Asie. Au programme, dès 10 heures, des ateliers linguistiques autour du vietnamien, du chinois mandarin et du japonais. De quoi s’initier à la calligraphie et aux bases des langues tel que la politesse. Ensuite, tout le long de la journée, l’ensemble des restaurants des halles proposeront une carte aux inspirations asiatiques. À partir de 17 heures, une séance de dédicace est organisée en partenariat avec la librairie « L’autre Rive ». L’autrice Anh Thuân Doan présentera son roman Le Parc aux Roseaux. La journée se terminera avec un concert de DJ No Breakfast en première partie. Un Toulousain qui mixe des vinyles vintages qu’il ramène de ses différents voyages. C’est ensuite la rappeuse Franco-chinoise, Sheng, qui assurera la fin du show. Fière de sa double culture, elle alterne entre chant en français et en mandarin.
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Alice Gau vous conseille aussi fortement la fermeture du festival. Le 2 avril à 19h30, le groupe Gaga Gundul sera en concert à l’université Jean-Jaurès. Ce groupe est né de la fusion entre Peemaï, un groupe français qui puise ses racines dans les musiques d’Asie, et Gayam 16, un collectif d’artistes javanais. Le tout donne un beau mélange franco-indonésien entre jazz et orchestre de gongs.
La programmatrice précise que la majorité des événements sont gratuits mais à places limitées. Alors un conseil, réservez vite sur la billetterie en ligne ! Détails du calendrier des événements sur le site.