Le groupe de musique latine Locoson emmené par Philippe Busquets se produira au Grenier Théâtre de Toulouse du 14 au 16 septembre pour trois concerts exceptionnels.
Des airs et des rythmes venus de Cuba, une touche de jazz, une dose de salsa piquante, de la rumba, des chansons en français et en espagnol qui invitent à la danse : voilà le menu concocté par le Grenier Théâtre pour terminer l’été avec les musiques latinos du groupe Locoson créé et mené par Philippe Busquets. Plus de 200 concerts ont permis à la formation de peaufiner son cocktail que le public pourra déguster le jeudi 14, le vendredi 15 et le samedi 16 septembre à 20h30. Autour de Philippe Busquets (percussions et chant), Thibaud Dufoy (piano), Lucien Annoncia (basse), Robi Rohrbacher (flûte) et Simon Flouret (batterie et percussions) interprèteront compositions originales et quelques reprises de standards. Dans les coulisses, Philippe Busquets nous parle de Locoson.
Quand et comment est né Locoson ?
Le groupe est né en 2009 de l’envie de créer ma propre formation. J’ai eu la chance de rencontrer un très bon pianiste avec lequel j’ai pu échanger et mener à bien ce projet. Au fil des années, nous avons enchaîné les concerts dans des lieux très variés.
D’où est venu ce goût pour les musiques latines ?
J’ai été attiré par cet univers dès mon adolescence. Je me suis vite tourné vers les percussions latines, d’abord le bongo puis les congas dont je joue toujours. Ce sont des instruments essentiels dans la musique latine, notamment dans la salsa, où chaque musicien développe sa singularité et sa spécialité.
Comment définiriez-vous le ou les styles de Locoson ?
Je dirais que c’est d’abord de la chanson, de la chanson latine car je chante dans deux langues : le français et l’espagnol. Nous faisons une musique populaire, plutôt latin jazz. J’aime laisser s’exprimer les musiciens et j’aime que les gens puissent danser dans nos concerts.
Vous jouez, vous chantez, vous composez, vous vous produisez sur scène. Qu’est-ce que vous préférez ?
La composition. C’est là où je me sens le mieux, le plus libre, le plus détendu. Organiser des concerts et jouer sur scène exigent beaucoup de temps, d’énergie, de contrôle. Composer offre un espace de liberté et de contact direct avec la musique.
Quels ont été vos maîtres et vos influences ?
Il y en a eu beaucoup. Des congueros et des percussionnistes bien sûr comme Mongo Santamaria. La musique afro-cubaine m’a profondément marqué. Je pense à Irakere, le groupe formé par le pianiste Chucho Valdés qui a longtemps représenté le jazz cubain à l’international. Les grands maîtres du tambour, comme Anga Díaz, percussionniste d’Irakere, ont été des sources d’inspiration par leur virtuosité et leur technicité. Au-delà de la musique cubaine, le jazz a aussi énormément compté.
Comment s’est passée la rencontre avec le Grenier Théâtre qui vous accueille ?
J’ai eu la chance de rencontrer son président, Denis Giuseppin, qui a adhéré à notre projet et les choses se sont faites naturellement.
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