Avouons-le en toute honnêteté, depuis 2007, date du premier et fulgurant Transformers devant la caméra de Michael Bay, nous attendons impatiemment la suite des aventures terrestres des Autobots, ces gentils aliens mécaniques qui, pour être discrets sur notre planète, se transforment à vue en voitures, camions, hélicoptères, avions, etc.
Il faut dire qu’ils doivent la protéger des méchantes intentions des Decepticons, ces robots monstrueux qui sont leurs seuls adversaires de taille. Pour ce septième opus, le champ de bataille s’élargit avec l’arrivée dans la baston des Maximals, des ancêtres préhistoriques de Autobots, en particulier un rhinocéros, une panthère, un faucon et un gorille genre King Kong : Optimus Primal, lointain ascendant d’Optimus Prime. Mais aussi des Decepticons monstrueux : Predacon et Terrorcon. En liminaire aux combats titanesques que l’on espère, le scénario nous met dans les pas d’un jeune homme, Noah, à la recherche d’un boulot pour pouvoir faire soigner son petit frère. Nous sommes en Amérique…
Il va lui être proposé le vol d’une voiture de luxe, rien moins qu’une Porsche 911 Carrera, les amateurs apprécieront. Sauf que voilà, cette voiture, et il ne le sait pas bien sûr, est un Autobot, le plus déjanté de tous : Mirage. L’aventure commence. Il va la vivre avec Elena, jeune érudite en civilisations anciennes. Inutile ici d’entrer dans le détail d’une histoire à faire évanouir le moindre des cartésiens. Ce n’est pas le sujet non plus. Le vrai objectif, atteint encore une fois, c’est celui de nous proposer un film d’action complétement dingue, avec des effets spéciaux particulièrement soignés, du rythme, de l’humour, du suspense. Transformers, quoi !