Crazy Bear un film d’Elizabeth Banks
Prenez tout d’abord une histoire vraie. C’est celle d’Andrew Thorntorn. Son job est de convoyer de la drogue par avion vers les Etats Unis. A la verticale de la Géorgie, il largue le précieux chargement qui est ensuite récupéré au sol par des complices. Mais voilà, le 11 septembre 1985, se pensant repéré par la police locale, il se débarrasse en plein vol de 100 kilos de cocaïne avec l’espoir de les retrouver. Puis il saute en parachute et… s’écrase au sol. Clap de fin pour l’individu. Pas pour la cocaïne.
En pleine forêt elle va faire le bonheur d’un ours qui va innocemment ingurgiter une partie de la cargaison. Quelques temps après on retrouvera la pauvre bête, morte évidemment, avec 15 kilos de drogue dans l’estomac. Triste histoire certes mais qui va convaincre la réalisatrice d’en faire le départ d’une comédie loufoque, totalement barrée où le gore se conjugue avec les fous rires, le suspense, l’action, l’humour et les coups de sang. Elle revisite l’histoire en réservant un meilleur sort au plantigrade. Celui-ci, ou plutôt celle-là, sera une imposante femelle, maman de deux petits oursons complètement craquants. Avalant la poudre tombée du ciel, elle va en devenir accro et se transformer en prédateur assoiffé… de sang. C’est le moment peu opportun, mais ils ne le savent pas, que choisit un groupe de bras cassés pour aller faire un tour dans ladite forêt. Le scénario nous attache ainsi aux pas de flics, de touristes, d’adolescents et de criminels. Attachez les ceintures de vos zygomatiques, ils vont être mis à rude épreuve. La désormais scène culte de l‘ambulance vous fera perdre tout contrôle. Je vous la laisse découvrir mais elle est à hurler de rire !
Pour ce film genre série Z assumée, voire revendiquée, pas d’acteurs connus mais tous épatants face à ce monstre, numérique je vous rassure, qui va les dévorer petit à petit.
Le film est déconseillé aux moins de 12 ans. Tout de même.