Délicieusement régressif
Un vrai bonheur que de retrouver nos chers monstres de l’ère jurassique. Une autre joie, non moins grande, est de voir réunis, peut-être pour la dernière fois, les acteurs qui ont fait le succès des précédents opus de l’œuvre cinématographique largement inspirée du roman de Michael Crichton publiée en 1990 : Jurassic Park.
Juste un brin de chronologie pour commencer. C’est en 1993 que Steven Spielberg nous propose le premier opus jurassique avec Jurassic Park. Puis des années vont s’écouler avant de revoir notre T Rex préféré à l’écran, ce sera pour la début d’une trilogie intitulée : Jurassic World. Premier chapitre (2015) déjà devant la caméra de Colin Trevorow. Deuxième chapitre (2018) : Jurassic World : Fallen Kingdom réalisé par Juan Antonio Bayona. Enfin ultime opus, le film sous rubrique : Jurassic World : Le Monde d’après, à nouveau confié à Colin Trevorow. C’est la suite exacte de Fallen Kingdom. A savoir : exfiltrés de toute urgence suite à une irruption volcanique de leur paradis d’Isla Nublar, les animaux jurassiques devaient être confinés dans une autre réserve aux Etats Unis. Malheureusement, ils sont négociés aux enchères lors d’une vente qui tourne mal. Et voici nos monstrueuse bestioles en liberté chez l’Oncle Sam. Il n’est rien de dire que la cohabitation n’est pas spécialement idéale…
Manipulations génétiques et labo de recherches agroalimentaires font leur apparition nauséeuse ici dans un thriller bourré de suspense, d’action, d’humour et de rebondissements. Les effets spéciaux sont bien sûr superlatifs. Mais le plus jouissif est certainement les immenses clins d‘œil à l’épopée Jurassic Park. Entre plans et thèmes musicaux « en hommage » sans oublier le casting, nous sombrons avec délice dans la régression la plus complète. Jugez-en. A l’écran : Chris Pratt (Owen le dompteur de raptors), Bryce Dallas Howard (Claire), Laura Dern (Ellie), Sam Neill (Alan), Jeff Goldblum (Ian), Mamoudou Athie (Ramsay) et jusqu’à B D Wong (Henry). Un casting entré dans la légende du 7e art. Il n’y a pas de séquence post-générique. Cela sonne un peu comme une fin de partie pour nos chers dinosaures. Peut-être était-il temps…