Nous sommes à Londres, durant un hiver particulièrement difficile. Sylvia Plath vit seule avec ses deux enfants. Elle vient de se séparer de son mari – le poète Ted Hughes – qui la trompe. La trahison de trop. Sylvia est fatiguée et usée. Ecrire, tout en étant mère célibataire, devient très compliqué, elle ne s’en sort pas. Sans compter que Sylvia a déjà connu des périodes de grosses déprimes. Voilà que cela recommence. Encore plus brutalement que les fois précédentes. Alors Sylvia décide d’en finir. Elle calfeutre la chambre des enfants et s’isole dans la cuisine. Elle ouvre ensuite le gaz, bien décidée à en finir une bonne fois pour toute. Sauf que…
Une seconde chance
Sauf que la fiction commence là où s’arrête la réalité. Cette fois-ci, Sylvia Plath ne mourra pas. Récupérée in extremis par les pleurs de son fils, Sylvia claque la porte du four, ouvre les fenêtres et rejoint ses enfants. Une nouvelle vie peut alors s’écrire. D’abord très difficile car il y a les remords, mais aussi l’agacement de ne pas être allée jusqu’au bout. Chaque nouvelle journée devient un combat. Une ligne à ne pas franchir.
Sylvia Plath pourra compter sur Al, le fidèle ami. Mais aussi sur Simone, jeune fille au pair française qui lui rappellera ses envies de jeunesse. Ou encore la rencontre inespérée avec Greta qui a l’idée de mettre en comédie musicale un de ses textes.
Il fallait oser ! S’emparer de la vie – ou plutôt de la mort – de Sylvia Plath et décider qu’il en serait autrement. De surprises en réflexions, ce texte ouvre de nouvelles perspectives, une nouvelle vision, tout en respectant la vie et les pensées de la poétesse. Un texte ambitieux et surprenant.