Vertigineusement fascinant
Pour la seconde apparition du Doctor Strange en haut de l’affiche et sa sixième à l’écran, Marvel a confié la caméra à un pro du blockbuster, Sam Raimi, à qui l’on doit, outre une trilogie Spider-Man, celle avec Tobey Maguire, quelques perles en matière de cinéma horrifique (Evil Dead).
Inutile ici de se lancer dans le –très- complexe scénario du film sous rubrique de Sam Raimi. Simplement donner le premier bout de ficelle. Une jeune fille, America Chavez (Xochitl Gomez) est poursuivie par une horrible pieuvre. Il faut tout le courage de Stephen Strange pour la sauver d’une fin certaine. En fait America est une créature exceptionnelle en cela qu’elle peut voyager dans plusieurs dimensions. Et pour cela elle est traquée par la Sorcière Rouge, alias Wanda. L’aventure dans le Multiverse peut commencer. Elle est bien sûr overdosée en références à la mythologie Marvel et séduira les fans.
En fait, peu importe si vous n’en faites pas partie car l’esthétique de ce Strange 2 est tout simplement d’une beauté renversante. Il est aujourd’hui difficile de trouver des qualificatifs aux effets spéciaux tant, de film en film, ceux-ci ainsi que la 3D, franchissent des frontières inimaginables. Alors, même si vous ne percutez pas sur l’intégralité d’une intrigue qui va mettre à mal vos neurones, laissez-vous entraîner dans ce nouvel opus du Maître des Arts mystiques. Vous serez vite submergés par la puissance évocatrice des images sublimissimes de Sam Raimi. Si Benedict Cumberbatch est toujours un Stephen très…shakespearien, sur la première marche du podium nous trouvons cette fois la Wanda d’Elizabeth Olsen, tout à la fois pathétique et effrayante.
Un excellent divertissement à voir sans la moindre retenue ! Ni le moindre complexe !!