Long Ma s’est réveillée à la Halle de la Machine
C’est officiel, le cheval dragon Long Ma a ouvert les yeux. Comme la tradition chinoise l’exige, la machine a été réveillée avec une plume qui effleure son visage. Elle ouvre un œil, souffle, elle commence à lever petit à petit la tête et voit les spectateurs venus spécialement pour l’occasion. Au début timide, la jument dragon commence à montrer son potentiel. C’est ainsi qu’elle se cabre, crache du feu. Ce réveil n’est pas le dernier puisque Long Ma s’éveillera à plusieurs reprises à partir du 19 février au 8 mai 2022 à la Halle de la Machine.
« Cet événement est très important pour nous », déclare François Delarozière, directeur artistique de la compagnie La Machine. Il ajoute : « Long Ma, cheval-dragon, a été construit en un temps record de huit mois jour et nuit, alors que le Minotaure était déjà construit ». À noter qu’en raison des contraintes calendaires de l’événement de Pékin, la fabrication de Long Ma s’est faite en un temps record. Habituellement, l’étude, la conception et la mise au point technique pour une machine nécessitent entre 18 à 24 mois.
Pour avoir une vision globale de ce projet, « du 19 février au 8 mai, nous proposons une exposition qui raconte ce défi. La présence de Long Ma comme sculpture au sein de la halle est dans le fil et le sens de cette exposition. Ce que nous proposons à la halle, ce n’est pas que des expositions, mais c’est également de passer derrière le rideau et de montrer la fabrication du théâtre. Comment à travers un assemblage de matières a priori inertes lorsque nous les mettons en mouvement, nous créons du théâtre, mais aussi de l’émotion ». Ainsi, dans cette exposition, il est possible de découvrir des photographies, des films. Mais également les premiers croquis de François Delarozière, une maquette au 1/10e réalisée puis modelée en 3D pour livrer une étude de faisabilité, adapter chaque pièce, déterminant son volume, l’amplitude de ses mouvements. Chacune des étapes est décrite et documentée afin d’éclairer les spectateurs quant aux différents enjeux de chacune d’entre elles, depuis la phase de création, sa fabrication dans les ateliers, jusqu’à la production et les représentations dans l’espace public.
Long Ma et son temple
Cette machine emprunte les traits de neuf animaux tels que le chameau, le tigre, le cervidé, le serpent, l’aigle, le bovin, la carpe, le cheval et la tortue. Pour construire Long Ma, ce ne sont pas moins de 45 personnes et plus de 30 corps de métiers différents pour faire naître une créature qui fait une hauteur de 11 mètres, 17,7 mètres de long et 5,5 mètres de large. Composée d’acier, de bois, de cuir, de verre soufflé, de feuilles d’or, de crin de cheval, de toile et de vérins (actionneurs hydrauliques). Long Ma a une particularité elle porte sur son dos un temple inspiré de la Cité interdite. Pour la première fois, elle transportera du public (35 voyageurs) à partir du 19 avril. « Sa construction fut ardue, car l’architecture chinoise millénaire a produit des formes aux courbes et à la géométrie complexes. Les tuiles traditionnelles trop lourdes, ont ici été remplacées parc du zinc roulé-plié sous formes de tuiles puis colorisé et verni », explique la Halle de la Machine. Elle précise : « Des moucharabiehs découpés au jet d’eau ornent toit et côtés. Des motifs imprimés au laser sont agrémentés de finitions en couleurs, peintes à la main. Les colonnes de soutient sont creuses pour rendre la structure la plus légère possible. Sur les arrêtes sont opposées des figurines sculptées inspirées des signes du zodiaque ».
Un grand spectacle le 16 et 17 avril
Long Ma peut aller à une vitesse de 1.5 à 8 km/h. Ainsi, les spectateurs qui assisteront au grand spectacle les 16 et 17 avril pour observer cette jument dragon. « Le spectacle se tiendra entre 11 heures et 21 heures. Il y aura trois actions avec des temps de sommeils pour reposer les machines », détaille François Delarozière. L’événement aura lieu sur la piste des géants et sera gratuit. « L’histoire s’inspire d’un mythe chinois », relate François Delarozière. « Créatrice de l’humanité la divinité Nuwa est inquiète pour les Hommes qu’elle a façonnés. Face au dérèglement des forces de la nature, un trou s’est formé dans le ciel, ouvrant un passage aux créatures d’autres mondes. Nuwa missionne son émissaire Long Ma, pour renfermer le trou dans le ciel, mais le Cheval-Dragon devra pour cela déjouer les pièges de l’araignée géante », raconte la Halle de la Machine.
Un grand spectacle le 16 et 17 avril
Long Ma peut aller à une vitesse de 1.5 à 8 km/h. Ainsi, les spectateurs qui assisteront au grand spectacle les 16 et 17 avril pour observer cette jument dragon. « Le spectacle se tiendra entre 11 heures et 21 heures. Il y aura trois actions avec des temps de sommeils pour reposer les machines », détaille François Delarozière. L’événement aura lieu sur la piste des géants et sera gratuit. « L’histoire s’inspire d’un mythe chinois », relate François Delarozière. « Créatrice de l’humanité la divinité Nuwa est inquiète pour les Hommes qu’elle a façonnés. Face au dérèglement des forces de la nature, un trou s’est formé dans le ciel, ouvrant un passage aux créatures d’autres mondes. Nuwa missionne son émissaire Long Ma, pour renfermer le trou dans le ciel, mais le Cheval-Dragon devra pour cela déjouer les pièges de l’araignée géante », raconte la Halle de la Machine.